Richesse saccharine : une campagne sucrière 2020 atypique

Après sa mobilisation d’une semaine, fin mai, le Collectif des planteurs de canne de la Basse-Terre a obtenu plusieurs réponses et engagements face à ses inquiétudes sur les taux de richesse saccharine particulièrement bas enregistrés sur certaines livraisons, alors que la sécheresse, constatée depuis la fin mars, était favorable à une bonne teneur en saccharose des cannes récoltées.
Les partenaires de la filière ont acté le principe d’une compensation financière pour toutes les cannes mesurées à des valeurs saccharimétriques inférieures à 8. Cela ne signifie pas que ces cannes seront payées à 8 de richesse. Le montant et les modalités de cette indemnisation seront décidés en fin de campagne au sein de l’Iguacanne, l’Interprofession de la filière canne à sucre, qui représente à la fois les producteurs et les transformateurs (sucreries). Car la compensation sera financée sur le reliquat de l’enveloppe annuelle de 20 millions d’euros versée par l’Etat à destination des planteurs de Guadeloupe, au titre de l’ « aide à la garantie de prix »